•Peur par projection : le spectacle de la difformité, de l’anormalité fait peur. Le monstre nourrit l’appréhension de devenir à son tour frappé de difformité. J. P. Andrevon : « Cette peur nous prend au ventre quand on pense qu’aujourd’hui ou demain, quelque chose peut s’abattre sur nous, qui nous rejettera à tout jamais dans le royaume de la différence, de la monstruosité. »
•Jugement moral : stéréotype du monstre méchant : le beau étant assimilé au bien ; le laid devient synonyme du mal.
•Manifestation d’un monde fantasmatique : Henri Gougaud : Nous sommes solidaires des monstres comme nous le sommes de nos rêves / les vrais monstres sont parmi nous qui essaient, devant leur miroir, d’avoir l’air respectables.
•Objet de voyeurisme : Charles Tesson : Le succès du monstre comme motif cinématographique. Il créé un « désir d’images, réservoir d’angoisses et de peurs. »
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