Travaux dirigés de Physiologie et Physiopathologie respiratoire. Réalisation d'un test d'effort incrémental avec mesure des échanges gazeux. 1ère partie.

Cette vidéo explique comment on prépare le sujet à la réalisation de ce test sur cycloergomètre, quels examens préliminaires sont nécessaires (ECG, spirométrie) et comment on détermine le protocole en fonction de particularités du sujet (spirométrie, niveau d’activité physique/volume hebdomadaire d’entrainement). Le test d’effort incrémental, à charge progressive, est le plus utilisé en pratique clinique pour des différentes indications (bilan de dyspnée d’effort, médecine du travail pour certains postes imposant une contrainte physique, avant réentrainement à l’effort, dans le cadre du bilan préopératoire pulmonaire chez les patients obstructifs etc).
Lors du test sont mesurés en continu les échanges gazeux (VO2, VCO2) à l’aide des analyseurs rapides des gaz, la ventilation du sujet à l’aide d’un pneumotachographe, la pression artérielle, l’ECG est enregistré en continu également, ainsi que la saturation en oxygène à l’aide d’un oxymètre à l’oreille. Tous ces paramètres sont visualisés sur l’écran de l’ergospiromètre en valeurs chiffrées et sous forme graphique et l’évolution est observé lors de l’échauffement, lors du test incrémental et en récupération active et passive. Pour des limites de temps, le test présenté n’est pas maximal. Tout au long du test d’effort il est réalisé une surveillance étroite de l’état clinique du sujet et de sa tolérance à l’effort. En fin de test il est demandé la raison d’arrêt (dyspnée, fatigue musculaire, oppression thoracique, etc) et le sujet reste en observance pendant la récupération et quelques minutes après avant de quitter la
salle d’examen).